Ce matin-là, il faisait un froid glacial dans mon village. Sept degrés. Un ciel d’un bleu pur, magnifique, comme on ne peut le voir que par ici à cette période de l’année. J’ai grandi dans ce village, Taguemount Azouz, avec ce panorama exceptionnel, sa majesté le Djurdjura en face. Une image que j’emporte avec moi où que j’aille.
Elle est au fond de mes yeux, dans ma tête, dans mes souvenirs.
Elle est dans mon cœur, comme un viatique qui ne me quitte jamais.
Elle est comme ce petit quelque chose logé au fond de ma mémoire et qui me force à ne pas oublier.
A ne rien effacer.
Une enfance dans le froid – il faisait beaucoup plus froid qu’aujourd’hui -, avec les doigts des mains et des pieds ankylosés par le gel…et des engelures. C’était dur mais c’était notre vie et on l’aimait.
Le Djurdjura, les neiges « éternelles » qui ont aujourd’hui disparu. L’hiver venait de cette montagne et sa morsure glaciale parvenait jusqu’à nos villages, jusqu’à nos masures. C’est ce que disait nos parents.
Le Djurdjura, c’est le froid et son dard impitoyable mais c’est aussi le rempart, le gardien
Le Djurdjura, c’est le froid et son dard impitoyable mais c’est aussi le rempart, le gardien. La ceinture protectrice. C’est notre montagne mythique. Elle est nous et nous sommes elle. Nous partageons le même destin.
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